PERIODICO DE ARAGON
Sergio H. Valgañón
Saragosse 24 FEV 2025
La Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) n’entrera pas dans les plans de la Commission Européenne avant 2028. C’est ce qu’a affirmé le vice-président du Parlement Européen, Robert Zile, qui a reporté à cette échéance la présentation d’un «nouveau format financier», lorsqu’on pourra inclure au niveau continental ce projet de connexion. Il a même précisé qu’il sera encore très difficile à l’Europe de financer la TCP à cette date.
Zile, qui dirige la délégation de la Commission des Transports lors de sa visite de l’Aragon pour connaitre le potentiel logistique de la communauté, reconnait qu’on ne sait pas dans quelles conditions on pourra financer les infrastructures de transport. Le vice-président du Parlement Européen a entr’ouvert la porte à l’espoir que «naisse l’opportunité de financement de quelques révisions permettant d’inclure ce projet dans le Fonds Financier ». Si cette révision n’a pas lieu, la TCP et les autres projets non-inscrits de cette catégorie ne pourront être financés avant 2040.
Zile précise que le voyage en Aragón, et la réunion qu’il a eue avec des membres du Gouvernement régional, en présence du président Jorge Azcón, avait pour but de recueillir «plus d’informations et d’arguments» en faveur de la TCP à l’horizon 2028.
Le letton souligne que l’Aragón est «un centre logistique très important», et qu’il faut que la communauté ait de meilleures connexions à travers les Pyrénées pour compléter son potentiel logistique. «La question des réseaux européens est très importante et nous étudions des options financières pour un nouveau format qui débutera en 2028», résume Zile, qui a un agenda chargé d’ici à jeudi prochain de visite des principaux centres logistiques de la communauté, comme l’Aéroport de Saragosse, Plaza ou la gare de Canfranc.
Le président du Gouvernement d’Aragón a souligné que «la TCP doit revenir dans les priorités du commissariat des Transports de l’UE, car elle profitera non seulement à l’Espagne et à la France, mais elle améliorera également les connexions ferroviaires de toute l’UE et soulagera les communications routières entre l’Espagne et la France».
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