Ce jeudi en préfecture, le Département, l’Etat et Vinci autoroutes ont signé le protocole d’accord pour la réalisation de quatre échangeurs sur l’A64 et l’A641. Avec un calendrier prometteur.
Après de « vivaces » discussions, comme l’a encore rappelé le président du 64 Jean-Jacques Lasserre ce jeudi, le Département, l’Etat et Vinci autoroutes étaient tombés d’accord début octobre pour la réalisation, « dans le même calendrier », de quatre projets d’échangeurs. Nous le révélions le 8 octobre dernier.
Ce jeudi en préfecture, c’était la signature officielle du protocole d’accord, en présence du préfet Eric Spitz, de Jean-Jacques Lasserre et André Arribes pour le Département, mais surtout Pierre Coppey, président de Vinci autoroutes qui avait fait le déplacement.
Rappelons ici que ce protocole acte la création d’un demi-échangeur à Orthez (la Virginie), d’un autre à Carresse-Cassaber, d’un échangeur à Pau-Est Berlanne et d’un demi-échangeur complémentaire de la bretelle (BARO) de Peyrehorade.
« Aider aux dessertes du territoire fait partie de notre vocation » a expliqué en substance le président de la société concessionnaire de l’A64. Soulignant la même « détermination » que les élus locaux à faire avancer les projets. « Nous sommes deux opiniâtres » a souri le dirigeant en direction du président Lasserre qui avait joué récemment la carte jusqu’au-boutiste pour obtenir cet accord de calendrier.
Obtenir la DUP puis faire les travaux
L’ensemble représentera un investissement de 47 millions d’euros selon les dernières estimations : 18,55 millions pour Berlanne, 9 millions pour Orthez, 13,5 millions pour Carresse-Cassaber et 6 millions à Peyrehorade. Sommes qui, globalement, seront financées pour deux tiers par Vinci et le reste par le Département et les intercos (et 600 000 € par deux carriers à Carresse).
Surtout, concernant le calendrier, Pierre Coppey a bien précisé que les réalisations se feraient d’ici « 3 à 5 ans ». Chaque projet fera l’objet d’une DUP (déclaration d’utilité publique), à obtenir d’ici 18 mois, puis de 36 mois de travaux (comprenant aussi le temps des acquisitions foncières).
« On a encore beaucoup à faire pour conduire les procédures, avec des efforts portés pour l’insertion des projets dans l’environnement » prévenait cependant Pierre Coppey.
Questionné sur la possibilité d’une gratuité entre certains échangeurs par la suite, le président de Vinci autoroutes a fait comprendre, entre les lignes, que ce n’était pas d’actualité pour l’instant. En revanche, il a précisé que la fin des travaux d’élargissement de l’A63 allait tomber en février 2020.