Au-delà de la trésorerie, qui rouvre ses portes mardi, le préfet propose aux élus aspois de réfléchir et de préparer la pérennité des services publics en vallée à travers un contrat de territoire.
Le secrétaire d’État Olivier Dussopt l’avait annoncé le 10 janvier lors de sa rencontre avec le maire de Bedous, Henri Bellegarde, et les parlementaires béarnais et cela n’a pas traîné : vendredi, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Gilbert Payet, a invité les 13 maires à une réunion de travail sur la pérennité des services publics en vallée d’Aspe.
« Un petit détail »
Étaient également présents, le sous-préfet d’Oloron, Christophe Pecate, la sénatrice Frédérique Espagnac et son collègue basque Max Brisson, les députés Jean Lassalle et Jean-Paul Mattéi, Bernard Uthury pour la Région, Jean-Claude Coste pour le Département, Daniel Lacrampe pour la Communauté de communes du Haut-Béarn.
Le dossier sensible de la trésorerie a introduit les débats. Si les élus se réjouissent de la réouverture dès le 29 janvier du service, il reste un point à lever, qui ne relève pas d’un simple détail. Henri Bellegarde a rappelé qu’à Paris, il avait été dit que la réouverture se ferait à l’identique, « à 100 % ». « Or, il manque un petit détail dans l’organisation du service, qui à terme peut remettre en difficulté le service, a confié Henri Bellegarde à l’issue de la réunion. Mais le préfet nous a entendus et s’est engagé à relayer notre inquiétude. »
D’autres dossiers évoqués
La réunion s’est poursuivie avec plusieurs dossiers évoqués : le collège d’Aspe et la nécessité de le consolider en rappelant les pistes qui avaient été envisagés comme l’internat, les classes transfrontalières ; la DIRA et ses projets d’infrastructures qui posent le problème du déneigement de l’accès au col du Somport ; la R134, sujet qui fera l’objet d’une réunion spécifique.
Après avoir écouté et reconnaissant les fragilités de la vallée, le préfet a proposé qu’un groupe de travail se constitue pour préparer un projet de territoire. Après avoir défini une méthodologie et les grands axes de travail concernant l’éducation, la santé, le logement, l’économie et le tourisme, il devrait aboutir à la signature d’un contrat.
En quittant la préfecture, certains maires parlaient d’avancées positives, mais tous sont dans l’attente des décisions à venir, et en particulier sur le point de détail de la trésorerie.