20 ans après sa création à Escout, MP Sud reste à l’avant-garde et crée des emplois

Fév 11, 2019 | Economie, Presse française

  •  

    Outillage de haute technologie, expérience et tour de main : la force de MP Sud.
  •  
     Dans la salle de contrôle tridimensionnel.

    Bruno Robaly
Par Bruno Robaly, publié le , modifié .

Créée en 1998 à Escout, la société MP Sud poursuit son développement dans un secteur de pointe en misant sur les nouvelles technologies et le « tour de main ».

Vingt ans après sa création, MP Sud poursuit son développement sur le site d’Escout, au pied des Pyrénées. Ici sont réalisées des pièces de précision essentiellement pour des industries aéronautiques et spatiales de référence, mais aussi pour le secteur pétrolier.

Dans ses ateliers de la Z.A. du Garbarn sont ainsi usinées des pièces pour Airbus, Safran, UTC Aerospace Systems, Thalès… On retrouve celles-ci tant dans les trains d’atterrissage des A320 ou des A350 que dans les turbines des hélicoptères motorisés par Safran. Autant dire qu’il n’y a aucun droit à l’erreur.

Mutations de la mécanique de précision

En 2015, un nouveau bâtiment de 3 500 m2 a été construit à côté de l’atelier historique de 2 000 m2. À l’intérieur, dans un espace parfaitement balisé, s’organisent les différentes activités : tournage, fraisage, rectification, rodage, équilibrage, contrôle, traitement de surface, finition… L’évolution de MP Sud témoigne de la mutation de la mécanique de précision ces dernières décennies, au cours desquelles l’arrivée du numérique a bouleversé les pratiques.

Ainsi la première rectifieuse qu’a achetée Philippe Cami à son père, au moment de la fondation de MP Sud en novembre 1998, côtoie des outils intégrant les toutes dernières technologies.

« En termes d’usinage, il n’y a plus de limites… Nous pouvons aller chercher des angles impossibles à concevoir il y a quelques années », explique Philippe Cami, qui reste cependant attaché au « tour de main » et à l’expérience de ses équipes : « La machine propose, mais c’est toujours l’humain qui décide ».

Imprimante 3D et outils de pointe

Un système centralisé pilote l’ensemble de l’atelier et un grand écran domine le bâtiment moderne : chacun peut ainsi suivre en temps réel l’évolution et les performances de la production. Dans les bureaux, une imprimante 3D permet, entre autres, de réaliser rapidement en interne l’outillage nécessaire pour répondre aux donneurs d’ordre.

Au cœur de l’atelier, la salle du contrôle tridimensionnel occupe un espace clos, où température et hygrométrie sont sous contrôle. C’est grâce à ce mariage de haute technologie et d’expérience que les sociétés de Nexteam s’imposent sur un secteur extrêmement exigeant, à l’heure où les vrais concurrents du groupe français fleurissent en Asie et en Europe de l’Est.

« En termes d’usinage, il n’y a plus de limites… Nous pouvons aller chercher des angles impossibles à concevoir il y a quelques années », explique Philippe Cami, qui reste cependant attaché au « tour de main » et à l’expérience de ses équipe
« En termes d’usinage, il n’y a plus de limites… Nous pouvons aller chercher des angles impossibles à concevoir il y a quelques années », explique Philippe Cami, qui reste cependant attaché au « tour de main » et à l’expérience de ses équipe

Crédit photo : Bruno Robaly

Des emplois créés au sein de Nexteam Group

Depuis 2016, MP Sud fait partie de Nexteam Group, un sous-traitant de rang 1 des plus grandes industries aéronautiques.

Nexteam, c’est au total 1 500 personnes pour 230 millions d’euros de chiffre d’affaires, en majorité réalisé avec Airbus. A Escout, la société créée par Philippe Cami (photo ci-contre) emploie désormais 70 personnes, avec un C.A. de 12 millions d’euros (en 2017).

MP Sud compte bien poursuivre sur sa lancée, avec la création d’une nouvelle unité et la création d’une cinquantaine d’emplois d’ici fin 2021.

Share This