Les élus du conseil départemental ont validé le choix de SFR pour déployer la fibre dans le département, comme nous le révélions dès lundi.
Sans surprise, comme nous le révélions dès lundi 19 novembre, c’est bien l’opérateur SFR Collectivités qui a été désigné pour déployer la fibre optique dans le département des Pyrénées-Atlantiques (hors agglo de Pau et Bayonne qui ont leur propre concessionnaire). Devant les candidats Axione et Orange, dans cet ordre.
La confirmation a été faite ce vendredi en session du conseil départemental par Jean-Jacques Lasserre, président, et Nicolas Patriarche, élu en charge du dossier. Le vote final a été partagé ce midi par 34 votants : 32 pour, 2 abstentions. La gauche, absente de la salle n’a pas voté alors qu’elle avait indiqué qu’elle était favorable à la délibération (voir ci-dessous).
« Un moment important, davantage point de départ que point d’orgue, traduction assurément de notre volonté de booster le développement économique, social et culturel de notre territoire » a déclaré le président.
28 000 prises dès 2019
C’est un contrat de 466 millions qui va être passé avec le nouveau concessionnaire pour 25 ans. Les travaux de déploiement (377 millions dont 232 pour le reseau initial ) eux, courront de 2019 à 2024, pour créer un réseau de 226 000 prises dont 28 000 dès la première année. « Un sacré challenge » a commenté Nicolas Patriarche.
Priorité sera donnée aux bâtiments d’intérêt public ainsi qu’aux zones les plus rurales et les plus éloignées du numérique.
La gauche quitte la séance
Au cours des débats sur la fibre, groupes majoritaires et groupe de gauche, qui déplorait « un très faible niveau d’information », et s’interrogeait sur certains délais, ont eu quelques mots sur la transparence dans ce dossier. Et la manière des uns et des autres de se répondre. Comme souvent, c’est un échange entre les Basques Etcheto et Brisson qui a mis le feu aux poudres. Les élus du groupe de gauche, exaspérés par les propos du sénateur, mais aussi l’attitude de Nicolas Patriarche, ont finalement tous quitté la séance avant le vote. A leur retour en début d’après-midi, Yves Sallenave-Péhé (Gauche64) a réclamé un traitement plus respectueux de l’opposition « et que le débat démocratique soit possible en évitant les postures ». Le président Lasserre a reconnu que parfois, « les propos dépassent les pensées. Mais de tels sujets méritent des débats apaisés ». En bon centriste, il a ainsi rappelé tout le monde à l’ordre.