L’idée d’une liaison entre Mussidan et Langon, lancée depuis dix ans par l’association Devlop’So, vient d’être présentée par Germinal Peiro à Bercy.
Pour désengorger le périphérique de Bordeaux et la Gironde, il suffirait peut-être de réaliser un barreau autoroutier de 80 kilomètres, entre Mussidan, sur l’A89 (Bordeaux Brive Clermont) et Langon à la fois sur l’A65 (Langon Pau) et sur l’A62 (Bordeaux Toulouse). Ce qui permettrait de soulager l’A10 d’une partie du trafic nord sud.
Cette idée, inlassablement défendue depuis dix ans par l’association citoyenne Devlop’So de Périgueux, vient d’être présentée par Germinal Peiro, le président du Conseil départemental de Dordogne, à Bercy. Le sujet a fait partie de ceux évoqués mardi lors de sa rencontre avec Olivier Dussopt, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics. Une solution qui participerait aussi au désenclavement de la Dordogne vers le sud.
Germinal Peiro explique qu’il défend ce projet « important pour toute l’Aquitaine et qui intéresse tout l’ouest de la Dordogne« . Il rappelle le retard des routes côté français, alors que côté espagnol « on peut faire des centaines de kilomètres sans un feu rouge et sans passer dans les villes ». Il souhaite également relancer l’idée du contournement est de Périgueux en le concédant à une société autoroutière : « L’État n’a plus les moyens. »
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Comme l’explique Jean-Marc Richard, l’animateur de Develop’So, « il n’y a pas d’autre solution pour soulager Bordeaux qui continue à se développer. Pour bien fonctionner, cet axe doit être complété par un autre barreau entre Saint-Laurent-sur-Manoire sur l’A89 et Pierre-Buffière sur l’A20, également de 80 kilomètres. Cette solution ne coûtera rien à l’État, les concessionnaires vont se bousculer car ils savent qu’il y aura du trafic ».