Attractivité du Béarn: une convention «innovante» entre Teréga et la CCI

Mar 28, 2019 | Economie, Presse française

Le patron de Teréga, Dominique Mockly, et le président de la CCI, Didier Laporte, ont lié leurs entités via une convention signée au siège du groupe gazier

© N.S.
Par G.C., publié le .

La chambre consulaire et l’opérateur gazier uniront leurs forces pour promouvoir le Béarn et valoriser les initiatives locales. Voici comment.

Juste une convention de plus? Pas vraiment, cette fois.

C’est avec un enthousiasme non feint que la CCI Pau-Béarn et l’opérateur Teréga (ex-TIGF), implanté ici depuis 70 ans (1), viennent, via leurs présidents, de se promettre «de jouer groupé» pour tirer vers le haut la «marque» Béarn.

L’un des champs d’actions évoqués dans le document paraphé mardi vise à «participer au développement de la filière énergie». Désireux «d’aller plus loin», Dominique Mockly, le patron du groupe gazier, en a dit davantage: «Nous souhaitons attirer des sociétés innovantes dans le domaine de la transformation énergétique». Dans cet optique, Teréga s’emploiera, aussi, «à jouer naturellement un rôle concret d’ambassadeur», via notamment la valorisation de l’offre et des produits de la région.

Faire savoir et savoir-faire

Mieux encore: la démarche initiée est susceptible d’aider Teréga à satisfaire son «besoin de mieux connaître le territoire et ses réseaux». A cet égard, le volet emploi et recrutements de collaborateurs n’a surtout pas été sous-estimé alors que la CCI creuse déjà ce sillon avec sa plateforme Jobbb dédiée à l’emploi des conjoints.

Il n’en fallait pas davantage pour dessiner un large sourire sur le visage de Didier Laporte qui n’ignore pas combien «nous avons du mal à faire savoir notre savoir-faire» : «On signe là une convention innovante, avec un partenaire qui a déjà démontré son attachement au territoire». A ses yeux, les champs à explorer sont vastes, notamment dans le secteur de l’emploi bien sûr, mais aussi celui de la formation. La chaire énergétique, qui existe à l’ESC Pau (école du groupe CCI), peut par exemple jouer un rôle. Didier Laporte ne s’interdit pas, par ailleurs, d’explorer à terme «d’autres voies».

L’une d’entre elles peut mener au premier voisin de Teréga, implanté de l’autre côté de la zone Europa. Pour ceux qui n’auraient pas compris, il s’agit bien sûr du groupe Total.

(1) Teréga «pèse» 16% du réseau de transport national et un quart des capacités de stockage. Elle emploie près de 600 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 471 M€

Sports et territoire en débat

Toujours sur le même thème, les deuxième Rencontres de l’attractivité, portées par la CCI Pau-Béarn, et dédiées cette fois au monde et à l’économie du sport, ont lieu ce jeudi 28 mars, à partir de 16h dans l’enceinte de l’hippodrome de Pau.

«Le sport peut-il être un facteur d’attractivité?» Les participants à deux tables rondes s’efforceront, avec l’aide d’un cabinet français d’intelligence stratégique (CEIS), de répondre à cette vaste question, ainsi qu’à celle-çi: «le Béarn est-il un territoire sport friendly?».

La première table ronde se consacrera au «sport business», secteur en forte croissance et riche en opportunités pour le développement des territoires. On pourra notamment entendre des responsables du groupe Boardrider ou Amaury (groupe l’Equipe). L’autre table ronde permettra de mieux cerner si «le Béarn est un terrain de jeux privilégié». L’occasion d’écouter la position des collectivités locales mais aussi de plusieurs opérateurs économiques ou représentants du monde sportif local (Teréga, Business France, Section Paloise, Elan béarnais…)

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